« 1 400 enfants handicapés français risquent de rester chez eux, faute de transport vers la…

Iszzya

17/10/2025

Près de 1 400 enfants en situation de handicap pourraient se retrouver sans solution éducative adaptée, faute de transport médical pris en charge entre la France et la Belgique. La nouvelle convention liant les CPAM (l’Assurance maladie) et les taxis, avec des barèmes abaissés et des refus de remboursement, fragilise ces trajets indispensables.

Concrètement, les véhicules sanitaires et taxis conventionnés hésitent à assurer les allers-retours transfrontaliers lorsque la prise en charge financière n’est pas garantie. Résultat: des transports annulés, des délais qui s’allongent et, pour de nombreuses familles, la crainte de voir leurs enfants rester à la maison.

Ces déplacements ne sont pas accessoires: ils permettent d’accéder à l’école spécialisée, aux soins quotidiens et à des programmes favorisant l’autonomie. Sans transport, c’est tout le parcours de soins et de scolarisation qui se brise, avec un risque de régression pour des enfants qui ont besoin de stabilité et d’un accompagnement constant.

Les familles redoutent aussi une charge financière impossible à assumer si les remboursements ne suivent pas. À la fatigue des trajets s’ajoute l’angoisse administrative: dossiers refusés, règles floues, tarifs jugés trop bas pour maintenir l’activité des transporteurs.

Ce dossier met en jeu des droits essentiels: l’accès à l’éducation spécialisée, la continuité des soins, l’inclusion et l’égalité des chances. Une clarification rapide des règles de remboursement et des tarifs, ainsi qu’une coordination renforcée entre Assurance maladie, transporteurs et établissements, apparaît indispensable pour sécuriser ces trajets et éviter des ruptures de prise en charge.

Dans l’attente d’une solution, de nombreux parents vivent dans l’incertitude, avec une même question: comment permettre à leurs enfants d’aller à l’école et de recevoir les soins dont ils ont besoin, si le transport n’est plus assuré?

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