Face à la dégradation inquiétante de la santé mentale des jeunes, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) lance un appel à un sursaut collectif. Pression scolaire accrue, précarité, isolement, surexposition aux écrans : les causes se cumulent. Les plus vulnérables paient le prix fort, en particulier les enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE) et les mineurs non accompagnés (MNA).
« Et si la santé mentale devenait enfin une véritable priorité nationale ? » Dans son avis adopté en séance publique le 14 octobre par 111 voix pour et deux abstentions, le CESE alerte sur une détresse psychique désormais structurelle chez les jeunes. Crise du système éducatif, pression sociale, éco-anxiété et solitude forment un cocktail alarmant. Les signaux se multiplient et exigent une mobilisation collective d’ampleur.