Par Raphaël Lardeur — Publié le 26 octobre 2025 à 9h45
Huit matelas au sol, une quinzaine de personnes, et un fil rouge: le consentement. Par un après-midi d’automne, l’association La Licornerie anime un atelier sexpositif pour explorer la sensualité autrement, avant une soirée libertine où chacun reste libre de participer… ou pas. Ici, aucune obligation: on apprend d’abord à demander, à écouter et à respecter.
Dans cet épisode du podcast «Les gens du coin», Néorian, trentenaire, guide le groupe entre échanges et pratiques. Son ambition est simple et radicale: changer nos liens par l’amour et la culture du consentement.
Se sentir bien dans la playroom
Né dans les États-Unis des années 1960, le mouvement sexpositif défend une sexualité inclusive, éclairée et à moindre risque. Il s’incarne notamment dans des «playrooms», des espaces dédiés pour explorer ses désirs en sécurité, avec des règles claires et partagées.
«Je découvre une autre manière d’aimer», confie Léa*, venue seule. Une autre participante renchérit: «Ici, on avance ensemble et on s’écoute vraiment.» Pour La Licornerie, l’enjeu est de donner des outils concrets pour bousculer les codes sociaux, passer d’une logique d’implicite à une culture explicite du consentement, loin des injonctions et de la pression.
«Je me reconnecte à mon corps et à ce que je ressens. Dans cet espace, on apprend à demander avant de toucher», résume Néorian.
La suite se vit au casque: l’épisode complet est à écouter dans «Les gens du coin», disponible gratuitement sur toutes les plateformes de streaming audio. Bonne écoute!
*Prénom modifié.
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