Métiers de la petite enfance : le sens, maillon manquant de l’attractivité

Iszzya

17/10/2025

La crise des métiers de la petite enfance dépasse largement la question de la pénurie de personnel. Ce qui pèse aujourd’hui sur l’attractivité, c’est le sens du travail au quotidien. Une enquête nationale le confirme: c’est ce sens qui fidélise les professionnelles… ou les pousse à partir.

Crèches en difficulté de recrutement, équipes à bout de souffle, vocations qui s’étiolent: le secteur est en zone de turbulences. En 2025, plus de 13 500 postes restent vacants, soit plus de 8 % des effectifs, et la tendance continue de se dégrader. Surcharge de tâches, cadence qui s’intensifie, pression budgétaire et tensions de recrutement fragilisent durablement les collectifs.

Réduire cette crise à un problème de moyens serait pourtant passer à côté de l’essentiel. Quand le sens du métier se délite — faute de temps pour la pédagogie, de stabilité d’équipe ou de reconnaissance — l’attractivité s’effondre. À l’inverse, redonner de la cohérence et de la valeur au travail quotidien est la clé pour recruter, fidéliser et relancer les vocations dans la petite enfance.

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